Nous voilà à mi IFA à Berlin et un premier constat : c’est énorme, en surface, en nombre de visiteurs BtoB et BtoC et en business généré (on parle de CA négocié).
On va au CES parce que ça brille et l’objectif est de se montrer, à Berlin on peut aussi s’y montrer mais nos amis allemands ont un ratio en tête pour mesurer la réussite de leur foire : le CA généré au cours de la semaine par les participants. Point.
Quand on arrive au Messe de Berlin où se déroule l’évènement on débarque d’abord chez SAMSUNG et là aussi tout est énorme, de l’aspirateur au Galaxy Note 8 vous pouvez rester une –très- grosse heure dans leur pavillon pour découvrir ce que sera votre domicile demain ou pratiquer l’aviron…connecté en compétition virtuelle contre le reste du monde…
Si l’on n’y prête gare ou si on l’accepte on pourra demain vivre dans un quotidien SAMSUNG connecté, dormir, manger, faire du sport mais aussi se cultiver (eh oui ils proposent un tableau qui change d’œuvre une fois par jour en très très haute résolution et à accrocher à votre mur J ).
La connexion, elle est partout, tout est connecté, parfois sans que l’on en comprenne vraiment tout l’intérêt en tant qu’utilisateur mais il faut savoir que la relation objet – utilisateur ou la relation objet-objet-utilisateur devient de plus en plus naturel, l’UX se bonifie sans cesse jusqu’à devenir totalement « absente » … c’est sans doute là le début de la connexion à outrance dans nos environnements.
La machine se rend indispensable sans que l’on ait à y penser, même la machine à laver le linge saura quoi faire une fois qu’elle aura été remplie et sans que vous ayez à intervenir… elle prendra des décisions pour entretenir votre linge mieux que vous…
Et naturellement on trouve des robots partout puisqu’ils sont capables de se connecter avec notre réalité et prendre des décisions chaque jour meilleurs grâce à leur « intelligence » …
Impressionnant selon moi la place qu’ils vont prendre dans le monde éducatif, académique mais aussi au service des –vieilles ? – personnes par exemple.
Ne pas oublier nos amis chinois qui sont partout mais peu sur les wearables.
On voit beaucoup de petites entreprises (on appellerait cela une start-up chez nous) qui testent des produits et/ou des marchés avant de probablement se faire absorber par les Huawei et autres Hisense.
Des boites souvent financées par l’Etat chinois ou par les gros eux même qui externalisent de manière totalement anonyme une partie de leur recherche (technique comme commerciale) dans des équipes des chercheurs et de marketeurs de très haut niveau et cela sans que l’on s’en rende compte.
Enfin l’IFA, eh bien ceux sont aussi les familles berlinoises (plutôt hipster, plutôt jeunes, plutôt parents) qui sont venus avec leur famille pour comprendre et découvrir ce qui se prépare avec une bienveillance très constructive, ce qui est parfois curieux quand on vient d’un pays plutôt pessimiste comme la France.
Ils sont très curieux, ils n’achètent pas encore mais ils veulent découvrir et surtout comprendre avant de consommer… l’allemand est pragmatique, la technologie oui mais à quoi cela sert-il et pourquoi faire ?
Enfin une petite devinette dont la réponse sera l’objet de mon prochain blog…
Que représente le chiffre 250 000 ?
Vaste sujet 🙂