Il existe aujourd’hui un consensus autour de l’enjeu d’inventer un nouveau capitalisme, capable de répondre aux défis du XXIe siècle.
Le gouvernement français a fait une part du travail, notamment par le biais de la loi Pacte, et appelait récemment, à l’occasion du dévoiement du French Tech 120, nos entreprises à s’engager.
La suite de l’histoire doit permettre d’écrire le changement nécessaire à faire bouger les lignes, en profondeur, au cœur du système. La suite de l’histoire appartient aux entreprises, certains s’en réjouiront, d’autres pas…
Ce leadership, reconnu enfin par de plus en plus d’État, doit être assumer et surtout permettre de faire le choix de l’ambition, celui d’aller plus loin que là où traditionnellement l’entreprise est attendue.
L’entreprise dont notre société a besoin, c’est celle capable de combiner performance financière et impact positif pour la société.
Ce n’est pas parce que les startups sont -par exemple- en hypercroissance qu’elles doivent mettre leurs impacts au second plan.
Bien au contraire, parce qu’elles grandissent vite, leurs impacts doivent être mis au cœur de leurs développements.
Enfin, chacune avec ses spécificités, l’entreprise de façon concrète doit contribuer positivement à l’amélioration de notre société via ses activités.
Sa légitimité repose sur une genèse commune.
A l’origine des aventures entrepreneuriales, il y a l’ambition de répondre à un problème de société en s’appuyant souvent sur les potentialités offertes par la technologie.
Lutter contre les dérives du tourisme de masse, sortir du gaspillage technologique, faciliter l’accès à une mobilité durable, penser le futur de l’alimentation, rendre l’éducation accessible, aider à l’orientation de la nouvelle génération, accélérer la collaboration à distance, démocratiser les données au sein de l’entreprise ou mettre fin à l’opacité de services financiers, pour citer quelques exemples.
Des résultats significatifs sont ainsi délivrés grâce aux nouveaux comportements des consommateurs citoyens.
Il y a une véritable réflexion à avoir sur la manière dont la technologie impacte toutes les parties prenantes de l’entreprise, sur la capacité ensuite à développer des cultures d’entreprises fortes, avec des collaborateurs engagés sur une mission claire et un but commun ; enfin, sur la réappropriation d’une culture du risque afin de libérer les potentiels d’innovation et de gagner en agilité.
Parce qu’il est temps, me semble-t-il, de casser les codes mais aussi les idées reçues, il faut une volonté d’avancer et de progresser ensemble, pour le bien du plus grand nombre.
Avec la conviction qu’il nous faut croiser la puissance et l’expérience des grands groupe à l’audace et au regard neuf des startup ? 🙂